dimanche 15 juillet 2007

Historia (bis)

Bon, alors, il est temps d'aborder la suite de la grande saga historique que je vous contais précédemment. Donc, où en étais-je ? Ah oui, en 1963. Ainsi, à la suite du règne de Sakhaflem III, s'instaura un climat de terreur, en effet, le seul et unique héritier légitime au trône était le caniche nain à frisottis noirs et blancs de Sakhaflem III, qu'il surnommais affectueusement "pompon". Avant sa mort brutale, Sakhaflem III avait évincé tout les autres prétendants au trône et son testament désignait en la qualité d'héritier suprême ce canidé ridicule. Deux camps se formèrent : les Pomponeïens, qui cherchaient à mettre le chien au pouvoir et les glandaliens (du nom de leur bastion : la ville glandagdal) qui souhaitaient rétablir un roi humain au pouvoir (créant de nombreuses tensions au sein de ce groupe, les uns voulant mettre l'un ou l'autre au pouvoir, les autres se déclarant roi dans l'hilarité générale). On pourrait considérer cette période comme "le grand bordel III" mais les spécialistes considèrent, notamment sachant que le roi n'est seulement qu'indirectement responsable des problèmes, que cette période est plutôt le "Grand Bordel Général" (GBG). Cette guerre civile dura 10 ans, pendant lesquels la populace vivait dans la peur des attentats anti-chiens ou anti-humains, qui émaillaient les villes du pays. De ces années, la pire est sans doute l'année 1968, pendant laquelle les jeunes, jusque là peu concernés par l'affaire, prirent les armes pour un camp ou un autre, usant au maximum de la violence, pour rechercher la richesse le plus souvent, selon le célèbre slogan : Pièces and Livres (Turques) dont le logo est :


Symbolisant la richesse, il a depuis été repris par une célèbre marque de voitures de luxe

A la fin de cet épisode de guerre civile, en 1974, à la mort du caniche, les belligérants décidèrent d'un commun accord de nommer un roi humain. Une lutte meurtrière s'engagea, et déboucha sur la victoire du plus bourrin des prétendants, nommé dans la vie civile Brutalastor Bin Bourh'in, qui acquerra ainsi le nom de Sakhaflem IV. Son règne est comparable à celui de son prédécesseur, fait de violences gratuites, de débauche et d'interminables siestes pour reposer l'unique neurone de cet homme. Il mourut en 1989, sans héritier. C'est alors qu'un opportuniste ferrailleur (activité principale de la banlieue nord de Bagdouladad, à 200 m du palais) qui se trouvait par hasard dans le palais au moment du décès du tyran décida de prendre le pouvoir. C'était MOI le Sultan AL BATAR, Ali de mon prénom issu de la grande dynastie des Al Bataris, ferrailleurs de père en fils since 1923. J'avais creusé une mine de gravillons dans ma décharge, en employant des esclaves ouvriers pakistanais tombés aux mains du régime, et qui étaient employable avec crédit d'impôts, afin de désengorger les prisons. Cette activité se trouvant être plus lucrative que la récupération de métaux, et la présence d'un abondant filon gravionnifère m'avait permis de tisser des relations au palais. Un jour, profitant de mon tunnel, je décidai de creuser un tunnel vers la banque proche du palais, afin de siphonner le coffre et de prélever les fonds, afin de me tirer de ce pays pourri. Mais, les pakistanais n'avaient, semble-t-il pas bien compris mes instructions, et au dernier coup de pioche, qui devait normalement me mener à l'intérieur même de la Banque, un personnage tomba dans le tunnel, tuant 3 pakistanais et mourut sur le coup. Il s'est révélé que cette personne était Sakaflem IV. Après avoir habilement maquillé le meurtre en accident de petits chevaux (ça arrive...), j'ai fait jouer mes relations, ce qui m'a permis d'occuper la fonction de Sultan Suprême du Hiepouristan, que j'occupe jusqu'à aujourd'hui.

Voila donc résumée la grande épopée historique du Hiepouristan un pays beau, riche et merdique.

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