vendredi 14 mars 2008

Joseph Pujol, un grand artiste

Aujourd'hui, j'aimerais rendre hommage à un homme. Un artiste comme on en fait plus, mais qui a su rester simple. Idolâtré en son temps par le gratin parisien qui voyait en lui le venir le vent de la modernité et du progrès, il a su insuffler dans l'esprit artistique de l'époque une poésie, un renouveau dans la pensée digne des plus grands. Il s'agissait avant tout d'un homme à l'esprit libre comme l'air, bon père de famille, bien équilibré, il est resté inégalé comme un maitre dans son art. Il s'agit de Joseph Pujol, Immense artiste de music hall, dont les anciennes gloires restent à jamais gravées dans des lieux mythiques de la belle époque, tel le Moulin Rouge. En effet, au faîte de sa gloire en 1910, il effectua de nombreuses tournées dans toute l'Europe, et est même allé jusqu'en Amérique, parcours incongru à l'époque, pour s'y produire et y connaitre un triomphe sans précédant à Brodway.

De qui s'agit-t-il ?

hum???


Il s'agit du PETOMANE. Quel magnifique destin que celui de cet homme capable avec poésie d'éteindre un chandelle à 2m. Révélées très tôt au cours d'un bain de mer, les dispositions exceptionnelles de son colon restent un mystère pour la science.
Ainsi, Monsieur le Docteur Poirier, anatomo-physiologiste, de l'école pratique de la faculté de médecine, s'interroge-t-il à l'époque sur le cas: "De la suite, il arrive à produire la dilatation de la partie inférieure de la cage thoracique. A ce moment, la pression diminue dans la cavité abdominale, le creux épigastrique s'enfonce, les fosses iliaques se dépriment profondément sous la pression de l'air extérieur. […] Quel est le rôle du diaphragme dans cette dernière partie de l'effort [d'aspiration] ? Il est difficile de s'en rendre compte…"
On se perd en conjecture.
C'est en garnison, dans la chambrée, que s'affirma une vocation de d'artiste qui lui fit abandonner l'art de la guerre et l'artillerie pour la sienne propre, au Moulin Rouge – dont il disait lui-même "Les ailes du Moulin Rouge! Quel merveilleux ventilateur pour aérer mon numéro!"


Ya pas à dire, c'était mieux avant, ils savaient rire à l'époque, c'était des vrais comiques, hein pas comme ces histrions d'aujourd'hui comme l'autre, là, comment il s'appelle-t-il Yvonne déja ? Mad Elgahlet ? oui ça doit être ça et puis l'autre là, James Helldeboose, hein, ha non, hein, c'est sur, hein, c'était mieux. (Si vous voulez rabattre le caquet à un "c'était mieux avant", sortez cet exemple)



Vive la poésie et le bon goût.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'préfère Mad Elghalet moi ^^.
Petomane ça devait être soulant pour les narines à force quand même. Et puis les spectacles devaient pas durer longtemps à cause de l'odeur... (fallait surement faire évacuer la salle!).
...
Bon...
J'préfère Mad Elghalet :p !!

Sultan Al Batar a dit…

tsais chuis ironique, hein, moi aussi je préfère mad elgalet