mercredi 5 septembre 2007

Word of Lovecraft !

Lovecraft Style :

Cela faisait longtemps que je parcourais la lande désolée de ma contrée d'origine. En effet, ayant été nommé cartographe par l'institut cartographique de Boston, je passais mes journée dans ce pays calme, vide et désolé qui était le mien, redessinant les routes et ajoutant des détails à l'ancienne carte datant de l'époque Victorienne. C'était en 1907, et, malgré mon jeune âge, j'appréciais la solitude romantique et la simplicité de ma vie à cette époque. Après l'effervescence de mes études au Miscatonic Institute, j'avais enfin retrouvé le calme de mon enfance dans la campagne proche d'Arkham.
Le territoire que je cartographiais n'était pas particulièrement beau, ou spécial, mais il revêtais dans mon esprit un aspect fantastique, presque mythologique. C'était un assemblage de marécages putrides, de landes desséchée et de collines battues par le vent. On y trouvait peu d'arbres, ce qui rendait cette terre encore plus désertique et hostile, au premier abord mais j'y étais habitué et j'aimais profondément ces paysages désolés.
De nombreuses légendes et mythes habitaient la lande, comme dans tous les endroits un peu à l'écart des ville me semblait-il, mais les légendes relatées à mots couverts par les habitants étaient proprement effrayantes. Lors de mon enfance, je n'avais pas eu vent de ces histoires populaires, mais il semble qu'un événement ait précipité la région dans les bras de croyances superstitieuses lors de mes études, et curieusement, une zone précise semblait frappée d'ostracisme et provoquait la terreur à chaque fois qu'on l'évoquait. Je ne prêtais pas le moins du monde garde à ces rumeurs, car mes études m'avaient habituées à ne pas s'inquiéter de ce que racontaient les pauvre gens. Je poursuivais donc inlassablement mes croquis et dessins de la terre de mes origines l'esprit libre de telles considérations. Seulement, cela était avant "l'évènement".
Ainsi, au cours d'une de mes campagnes de cartographie du terrain, je remarquai au fond d'une vallée où serpentait un ruisseau anémique et putride une dépression singulière dans le terrain. Elle était constituée d'un cratère anormalement calciné au fond duquel se trouvait un rocher massif, qui semblait avoir été posé là, malgré le poids gigantesque qui pouvais être le sien.
Intrigué, je m'approchai du rocher qui semblait étrangement rongé et abîme par je ne sais quelles conditions infernales. Sa surface était pleine d'aspérités qui la faisait ressembler curieusement à une éponge, mais on pouvait distinguer deux profondes marques rondes de chaque cotés qui pouvaient avoir été celle de l'engin ayant levé ce monolithe.
Arrivé devant le constat que ce bloc semblait vraisemblablement avoir été apporté par la main d'hommes, je m'interrogeai sur sa fonction, et arrivai à la conclusion qu'il cachait sans doutes un élément sous-jacent à cette roche. Avisant un proche tronc d'arbre calciné, j'entreprenais de faire levier afin de faire basculer cet bloc rendu instable après que j'ai eut creusé à sa base. A peine eus-je tenté un mouvement de traction sur mon levier que le rocher, comme si cela avait été son plus fort désir, bascula sur le flanc. Immédiatement, je sentis un souffle froid, vecteur d'une puanteur immonde m'envahir les poumons, me prenant à la gorge. Le souffle coupé, au bord de l'évanouissement, j'eus le temps d'apercevoir la source de ce courant d'air, à la base du rocher basculé. En effet, une cavité semblable à celle d'une ancienne catacombes oubliée, un tombeau infâme, marqué par des sceaux impies s'ouvrait devant moi, vomissant son torrent d'air putride et moite, plein des miasmes vénérables d'un cloaque antique grouillant de vermine putréfiée.
Toujours le souffle cours je reprenais mes esprits quand soudain...la suite au prochain épisode (ouai bon je sais, c'est moyen comme post (et comme fin surtout) mais la chuis fatigué)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

lol Tu deviendra p'têtre écrivain un jour ^^ . Vivement la suite :) .