vendredi 7 septembre 2007

La fin version sérieuse

Bon alors où j'en étais moi ? Ah oui

Enfin, je les entendis. Au début, cela ne semblait être que des cris étouffés mais peu à peu la rumeur s'enfla et s'approcha du fond du puits. Paniqué, je courus aussi vite que je pus, sans me retourner devant cette armée grouillante qui s'élançait à mes trousses. Me cognant aux murs en l'absence d'éclairage, j'arrivai exténue, à un carrefour ou je remarquai une providentielle lumière semblant provenir de la surface. A bout de souffle, j'ai courus à travers les boyaux resserré vers ce havre qui me permettrait de quitter cette crypte démoniaque et d'échapper au démons qui me suivaient. Enfin, dans un dernier effort surhumain, je parvenais à la source de la lumière.

Épilogue : Après cette course et un temps de repos, je procédais à des recherches dans les rayonnages d'une bibliothèque, afin d'expliquer les phénomènes qui m'étaient arrivés. J'appris que la crypte était une ancienne mine de charbon, située sur un ancien site religieux des indiens, et transformée semble-t-il en 1693 en tombeau. Cette transformation avait été orchestrée par un homme curieux ayant fuit Salem et qui avait subtilisé les dépouilles des sorcières brûlées lors de cette épouvantable procès, et fait construire ce temple souterrain par des esclaves vaudous et des antillais. Ensuite, de 1700 à 1875, le temple avait été un endroit craint par les paysans qui se doutaient des rites impies qui s'y pratiquaient. Certaines légendes parlent même de sacrifices humains et on voyait régulièrement des troupeaux achetés en pièces d'or anciennes, disparaître dans les collines, emmenées semble-t-il dans ce tombeau. Le tombeau avait été fermé, sous la pierre que j'avais déplacé, par des hommes érudits en 1876, qui avaient tué tout ce qui s'y trouvait et enterré l'entrée afin qu'elle reste cachée à jamais. Mais quelqu'un avait creusé, comme j'avais pu le voir, et le temple avait été ré ouvert durant mes études par on ne sais quelles puissances obscures. Les entités démoniaques qui avaient ouvert le tombeau semblaient avoir perpétré les pires horreurs blasphématoires, et on parlait même d'une armée de morts. Enfin, comble de l'horreur, l'effroyable nom de YOG SOTHOTH était répertorié dans l'horrible Nécronomicon de l'arabe fou Abdul AL-Hazred, dans son édition Espagnole de 1268, et affirmait qu'il représentait un être ancien, présent partout et nulle part à la fois et qui, si il était envoyé sur la terre, chasserai l'espèce humaine et toute vie connue dans un autre plan dimensionnel. Les terribles implications de cette définition me font craindre le pire pour le monde tel que nous le connaissons, mais malheureusement, je ne peux rien faire.

La lumière n'était pas celle du soleil et je suis enfermé dans une bibliothèque qui constitue mon refuge obligé.
Ils attendent derrière la porte...

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